Équilibre entre donner et recevoir
Il y a ceux qui donnent tout, s’oublient eux-mêmes, s’épuisent à force de vouloir combler les autres. Et il y a ceux qui prennent sans jamais se poser la question de ce qu’ils offrent en retour. Dans les deux cas, l’équilibre est rompu.
L’amour, le service, le partage sont essentiels. Mais donner sans jamais se ressourcer mène à l’épuisement. Savoir recevoir, accepter l’aide des autres, s’autoriser du repos, c’est aussi honorer la vie. Comme le dit Omraam Mikhaël Aïvanhov :
"Vous voulez être une source qui abreuve le monde ? Alors prenez soin de ne pas vous assécher vous-même."
Équilibre entre exigence et bienveillance envers soi
Se discipliner, viser l’excellence, se fixer des objectifs élevés, c’est noble. Mais si cette exigence devient tyrannique, si l’on se juge en permanence, on finit par s’enchaîner au lieu de s’élever.
L’équilibre, c’est être ferme avec soi sans être cruel. C’est comprendre que la croissance passe aussi par l’indulgence, par la patience avec soi-même.
Les Maîtres eux-mêmes ne demandent pas une perfection immédiate, mais une progression constante, un chemin sincère
Équilibre entre vivre pour soi et vivre pour les autres
Certains pensent que le bonheur, c’est se couper du monde et ne penser qu’à soi. D’autres, à l’inverse, s’oublient complètement pour ne vivre que pour les autres.
Or, le bonheur véritable ne peut pas être égoïste, mais il ne peut pas être sacrificiel non plus.
- Vivre pour soi seul finit par créer un vide, car nous sommes faits pour le lien, pour le partage, pour le don.
- S’oublier totalement mène à la frustration, à l’usure, et parfois même au ressentiment.
Le véritable équilibre, c’est de trouver sa place dans le grand Tout, en étant à la fois ancré en soi et tourné vers les autres.
Équilibre entre stabilité et évolution
Nous avons besoin de repères, de stabilité, d’un socle intérieur sur lequel nous appuyer. Mais la vie est mouvement. Vouloir figer le bonheur, l’enfermer dans une routine figée, c’est déjà commencer à le perdre.
- Trop de stabilité mène à l’inertie, à la stagnation.
- Trop de changement permanent crée de l’instabilité et de l’angoisse.
Le bonheur réside dans cette danse entre ancrage et évolution, entre des racines solides et la capacité à s’adapter, à grandir, à se renouveler.
Le vrai bonheur, un état d’harmonie
En définitive, être heureux, ce n’est pas accumuler les joies ni fuir les épreuves. C’est apprendre à danser avec la vie, à trouver cet équilibre subtil où l’on est en paix avec soi-même, en lien avec les autres, et en accord avec le flux naturel du monde.
C’est marcher sur ce fil invisible, entre ciel et terre, entre exigence et indulgence, entre don et réception.
C’est peut-être cela, le secret du bonheur :
Écouter la vie, ajuster son pas, et avancer, encore et encore, avec le sourire du cœur.
Le bonheur véritable ne dépend pas des circonstances extérieures, il vient de l'intérieur, du choix conscient d'être plutôt que d'attendre, et va, rayonnant vers l'extérieur. Il est un acte de souveraineté spirituelle, une revendication de notre droit divin à l'harmonie et à la joie.
Alors, osons être heureux ! Non pas demain, non pas quand les étoiles s’aligneront parfaitement, mais ici et maintenant, simplement parce que c'est notre nature.
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