Y aurait-il des relations subtiles entre par exemple : une danseuse toute en légèreté et les sylphes, un nageur olympique et des ondines, un cultivateur et les gnomes, une poétesse et un Esprit de la Nature, les pompiers et des salamandres de Feu 🔥 ?
Voici un aspect fascinant des relations entre les humains et les élémentaux ! Chaque vocation, chaque passion, résonne avec une sphère énergétique spécifique et peut être en effet en affinité avec un royaume élémentaire.
Quand les Élémentaux Dansent avec Nous : Histoires d’Air, d’Eau, de Terre et de Feu
Imaginez un monde où chaque mouvement, chaque métier, chaque passion humaine résonne avec une force invisible, un souffle ancien qui veille, accompagne et inspire. Ce monde n'est pas un rêve lointain : il est là, juste sous la surface du visible, dans l’ondulation de l’eau, la caresse du vent, la flamme vive, la terre féconde. Ce monde, c’est celui des Élémentaux, ces esprits de la Nature qui, sans être toujours perçus, influencent la matière et dialoguent avec nous à travers notre art, nos gestes et nos métiers.
Mais qu’en est-il vraiment ? Serait-il possible que la danseuse vole avec les Sylphes, que le nageur olympique glisse sous le regard des Ondines, que le cultivateur sente la main secrète des Gnomes sous son sillon, que le pompier affronte, sans le savoir, le regard brûlant des Salamandres ?
Plongeons dans cet entre-deux, là où l’humain et l’invisible se croisent, s’échangent des secrets, s’apprivoisent en silence.
La Danseuse et les Sylphes – La Légèreté du Souffle
Sur la scène obscure, une lumière éclaire la danseuse. Le violon frémit. Elle s’élance, ses bras décrivent des courbes fluides, ses jambes la portent avec une légèreté qui défie la gravité. Le public retient son souffle : elle ne danse plus, elle vole.
Les Sylphes, esprits de l’Air, sont là. Invisibles, impalpables, ils tournoient autour d’elle, soulèvent les pans de sa robe, effleurent son visage de leur brise subtile. Dans l’ésotérisme occidental, ces esprits éthérés sont associés au souffle, à l’inspiration, à la danse du vent. "Celui qui sait parler aux Sylphes entendra la voix des muses," disait Paracelse. La danseuse, dans son état de grâce, ne fait plus qu’un avec l’élément aérien.
Les maîtres de ballet le savent : la danse n’est pas qu’une discipline du corps, c’est un art du souffle, de l’apesanteur maîtrisée. Les plus grandes danseuses, comme Isadora Duncan ou Anna Pavlova, donnaient l’illusion de défier la matière. Comme si, un instant, elles dansaient avec les vents, portées par quelque chose de plus subtil qu’une simple technique.
Et si cette fluidité était le signe d’une alliance secrète ? D’un pacte silencieux entre la danseuse et l'air !
Le Nageur et les Ondines – La Communion Liquide
La cloche sonne. Silence. Le nageur plonge. L’eau éclate autour de lui, mais son corps ne lutte pas, il s’intègre. Il fend l’onde avec une précision hypnotique. Chaque mouvement semble prédestiné, comme s’il connaissait la réponse de l’eau avant même de la toucher.
Les Ondines, esprits de l’Eau, observent. Ces êtres fluides, insaisissables, sont les gardiennes du mouvement pur, de l’adaptation parfaite. Elles sont là, toujours, quand un nageur trouve cet instant magique où il devient l’eau elle-même.
Certains champions témoignent d’une sensation étrange lorsqu’ils nagent : "L’eau ne me résiste plus", disent-ils parfois. Ils parlent d’une sensation de "ne faire plus qu’un avec l’eau", ce qui peut être une forme d’inspiration subtile des Ondines, qui leur soufflent instinctivement la meilleure manière de glisser et de fendre l’élément liquide. Ce sentiment d’harmonie est l’un des signes de la présence des Ondines.
Dans la mythologie, la relation entre l’homme et l’eau est toujours marquée par un échange. Narcisse s’y noie, Ophelia s’y abandonne, mais d’autres y trouvent une renaissance. Le nageur qui accepte l’eau et ne la combat pas entre dans un dialogue avec elle. Peut-être, sans le savoir, obéit-il aux murmures d’une Ondine qui lui indique, dans le langage secret de l’eau, le chemin le plus fluide.
Le Cultivateur et les Gnomes – Les Veilleurs du Sol
Avant que le jour ne se lève, un homme marche dans son champ. Il observe la terre, la sent sous ses doigts, l’écoute. Il sait qu’elle parle, qu’elle a une mémoire, une humeur. Il sait aussi qu’elle cache des secrets.
Les Gnomes, esprits de la Terre, sont là, tout proches. Invisibles aux yeux ordinaires, ils veillent sur la croissance des plantes, sur l’équilibre du sol. Ils connaissent la qualité de chaque grain de terre et murmurent aux cultivateurs attentifs la manière juste de travailler.
Ce lien entre l’homme et la terre existe depuis des millénaires. Les peuples anciens honoraient des génies du sol, des esprits protecteurs des cultures. Aujourd’hui encore, certains agriculteurs parlent à leurs plantes, bénissent leurs champs, suivent des cycles lunaires pour planter et récolter. Ils ne le savent peut-être pas, mais dans ces gestes ancestraux, ils collaborent avec les Gnomes, gardiens invisibles du royaume souterrain.
L'agriculture biodynamique en est un écho moderne : elle repose sur l'idée que la terre est un organisme vivant, avec lequel il faut collaborer.
Le Pompier et les Salamandres – L’Affrontement du Feu
Le feu est un élément ambigu : destructeur, mais aussi purificateur et transformateur. Les Salamandres, Esprits du Feu, incarnent à la fois cette puissance et son pouvoir de transmutation. Les pompiers, qui maîtrisent et domptent le feu, entrent en contact direct avec cette force élémentale.
Un incendie. Le feu rugit, avale, consume. L’air est brûlant, saturé de fumée et de cendres. Le pompier s’avance, son cœur bat vite, mais il sait. Il sait comment lire les flammes, comment sentir leur souffle, leur intensité. Il sait avant même que cela arrive quand le brasier va changer de direction.
Les Salamandres, esprits du Feu, le regardent. Elles sont là, dans la danse ardente, dans la lumière vacillante. Elles ne sont ni amies, ni ennemies. Elles sont l’élément incarné, et seuls ceux qui les comprennent peuvent espérer dompter leur pouvoir.
Il existe des récits d’incendies où des pompiers ont vécu des instants inexplicables : "Le feu s’est arrêté comme s’il avait compris que nous étions là," racontent certains. D’autres parlent de moments où une force semble contenir les flammes juste assez pour leur laisser le temps d’agir. D'autres encore témoignent d’instants où le feu semble "obéir" ou reculer, comme si une force invisible se réajustait. Il y a une danse entre le feu et celui qui sait l’apprivoiser. ? Ou bien les Salamandres, dans un étrange respect pour ces hommes de courage, jouent-elles parfois en leur faveur ?
Poète et Esprits de la Nature
Le poète ( le peintre, le sculpteur) est un intermédiaire, un passeur d’images et de visions. Les Esprits de la Nature (Dryades, Sylphes, Ondines, Gnomes, Salamandres...) lui inspirent des vers et des métaphores puisées dans leur propre essence. Victor Hugo disait :
"Le poète en des jours impies / Vient préparer des jours meilleurs. / Il est l'homme des utopies ; / Les pieds ici, les yeux ailleurs."
Le poète capte l’âme des choses, il entend ce que le vent murmure, ce que l’arbre raconte, ce que l’eau fredonne. Il devient le traducteur du monde invisible.
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