Le droit au bonheur, le droit d'être heureux !

 


Le bonheur… vaste sujet, et pourtant si simple. Nous y aspirons tous, parfois comme un mirage insaisissable, parfois comme une évidence qui éclaire nos journées. Mais au fond, avons-nous le droit d’être heureux ?
Le bonheur : un droit ou une conquête ?

Les traditions spirituelles et philosophiques ont toujours oscillé entre deux visions du bonheur :

Un état naturel : Selon les sagesses orientales et certaines voies initiatiques, le bonheur est notre essence même, un état d’Être que nous avons simplement oublié sous les voiles de l’illusion et de l’identification au monde matériel.

Une conquête intérieure : D'autres courants, comme le stoïcisme ou l'enseignement des Maîtres Ascensionnés, nous rappellent que le bonheur demande un effort, un travail sur nous-mêmes, une transformation pour transcender les illusions de la souffrance et du désir.

Le droit au bonheur est-il inné ? Absolument. Nous sommes des expressions de la Divine Présence de Dieu en nous, et notre essence est pure lumière. Mais l'avons-nous accepté ? Avons-nous réellement ouvert les portes de notre conscience pour le laisser couler en nous, librement, sans conditions ?

Là où nous nous piégeons souvent, c’est en posant des conditions à notre bonheur :
"Je serai heureux quand j’aurai enfin la paix."
"Je serai heureux si les autres me reconnaissent."
"Je serai heureux quand j’aurai atteint tel niveau spirituel."
Etc... Etc....

Et si nous retournions la perspective ? Le bonheur n’est pas une conséquence, il est une cause. Être heureux d’abord, sans raison, sans justification. C’est cela qui transforme la vie.

"JE SUIS la Joie Infinie et Personnelle du Divin en action. 
JE SUIS le Bonheur Rayonnant ici et maintenant, libre de toute condition. 
JE SUIS heureux car JE SUIS !"

Le vrai bonheur : L'art subtil de l'équilibre


Le bonheur est un droit, oui, mais pas un acquis automatique. Ce n’est pas une loterie où certains gagnent et d’autres restent sur le carreau. C’est un
art, une alchimie subtile entre l’intérieur et l’extérieur, entre donner et recevoir, entre exigence et douceur.

On pourrait croire que le bonheur, c’est simplement accumuler du bien-être, multiplier les plaisirs, éviter les peines. Mais en réalité, il est bien plus profond que ça. Le vrai bonheur ne naît pas de l’excès, mais de l’équilibre.

Équilibre entre donner et recevoir

Il y a ceux qui donnent tout, s’oublient eux-mêmes, s’épuisent à force de vouloir combler les autres. Et il y a ceux qui prennent sans jamais se poser la question de ce qu’ils offrent en retour. Dans les deux cas, l’équilibre est rompu.

L’amour, le service, le partage sont essentiels. Mais donner sans jamais se ressourcer mène à l’épuisement. Savoir recevoir, accepter l’aide des autres, s’autoriser du repos, c’est aussi honorer la vie. Comme le dit Omraam Mikhaël Aïvanhov :

"Vous voulez être une source qui abreuve le monde ? Alors prenez soin de ne pas vous assécher vous-même."

Équilibre entre exigence et bienveillance envers soi

Se discipliner, viser l’excellence, se fixer des objectifs élevés, c’est noble. Mais si cette exigence devient tyrannique, si l’on se juge en permanence, on finit par s’enchaîner au lieu de s’élever.

L’équilibre, c’est être ferme avec soi sans être cruel. C’est comprendre que la croissance passe aussi par l’indulgence, par la patience avec soi-même.

Les Maîtres eux-mêmes ne demandent pas une perfection immédiate, mais une progression constante, un chemin sincère 

Équilibre entre vivre pour soi et vivre pour les autres

Certains pensent que le bonheur, c’est se couper du monde et ne penser qu’à soi. D’autres, à l’inverse, s’oublient complètement pour ne vivre que pour les autres.

Or, le bonheur véritable ne peut pas être égoïste, mais il ne peut pas être sacrificiel non plus.

  • Vivre pour soi seul finit par créer un vide, car nous sommes faits pour le lien, pour le partage, pour le don.
  • S’oublier totalement mène à la frustration, à l’usure, et parfois même au ressentiment.

Le véritable équilibre, c’est de trouver sa place dans le grand Tout, en étant à la fois ancré en soi et tourné vers les autres.

Équilibre entre stabilité et évolution

Nous avons besoin de repères, de stabilité, d’un socle intérieur sur lequel nous appuyer. Mais la vie est mouvement. Vouloir figer le bonheur, l’enfermer dans une routine figée, c’est déjà commencer à le perdre.

  • Trop de stabilité mène à l’inertie, à la stagnation.
  • Trop de changement permanent crée de l’instabilité et de l’angoisse.

Le bonheur réside dans cette danse entre ancrage et évolution, entre des racines solides et la capacité à s’adapter, à grandir, à se renouveler.

Le vrai bonheur, un état d’harmonie

En définitive, être heureux, ce n’est pas accumuler les joies ni fuir les épreuves. C’est apprendre à danser avec la vie, à trouver cet équilibre subtil où l’on est en paix avec soi-même, en lien avec les autres, et en accord avec le flux naturel du monde.

C’est marcher sur ce fil invisible, entre ciel et terre, entre exigence et indulgence, entre don et réception.

C’est peut-être cela, le secret du bonheur :
Écouter la vie, ajuster son pas, et avancer, encore et encore, avec le sourire du cœur.

Le bonheur véritable ne dépend pas des circonstances extérieures, il vient de l'intérieur, du choix conscient d'être plutôt que d'attendre, et va, rayonnant vers l'extérieur. Il est un acte de souveraineté spirituelle, une revendication de notre droit divin à l'harmonie et à la joie.

Alors, osons être heureux ! Non pas demain, non pas quand les étoiles s’aligneront parfaitement, mais ici et maintenant, simplement parce que c'est notre nature.

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