Les doutes

 

Le doute : ce petit grain de sable dans l’engrenage de notre existence. 

Il peut sembler anodin, presque naturel, voire un allié de notre rationalité. Mais qu'en est-il lorsque le doute s'installe comme un trait de caractère, un nuage permanent qui voile notre perception et retarde nos élans spirituels ?

Le doute, dans son essence, n’est pas simplement une question mentale. Il n’est pas qu’un "je ne sais pas", une hésitation passagère, une réflexion avant de prendre une décision. Non, il est un trait de caractère lorsqu’il devient une habitude, un mode de fonctionnement. Il se manifeste dans nos rapports à nous-mêmes, aux autres et, surtout, à la Vie. Il infuse chaque pensée, chaque action, chaque prière, se glissant insidieusement dans les espaces les plus subtils de notre être.

Douter de soi, c’est douter de son propre pouvoir divin

Lorsque le doute devient un trait de caractère, il commence souvent par s'ancrer dans la vision que l’on a de soi-même. Un manque de confiance profond, une incompréhension de notre propre puissance.

 Dans l'agni Yoga, il est dit que l'âme sait toujours la vérité, mais que notre ego et nos pensées confuses viennent obscurcir cette sagesse innée. Le doute émerge alors comme une forme d'égoïsme spirituel : une méfiance envers ce que nous portons déjà en nous. Nous doutons de notre pouvoir créateur, de notre capacité à manifester des miracles, d'accomplir notre mission divine.

C'est dans ces moments-là que l'on oublie ce que Maître Morya nous enseigne : "La foi en soi est la foi en l'Esprit." Dès que nous commençons à nous dévaloriser, nous mettons un voile sur notre lumière intérieure. L’éclaircissement n'est pas extérieur, il est en nous. Et pourtant, le doute nous fait croire que nous ne sommes pas capables de l'atteindre.

Le doute en relation avec les autres : une projection de notre peur

Ce trait de caractère ne se limite pas à l’intérieur de soi. Il envahit nos relations avec les autres, créant des barrières invisibles, des murs de malentendu. Nous doutons des intentions des autres, des mots qu'ils prononcent, des gestes qu'ils accomplissent. La méfiance s’installe et, souvent, elle découle d’une peur ancienne : celle d'être trahi, rejeté ou mal compris.

Cependant, dans la sagesse de la théosophie, on apprend que la perception humaine est influencée par nos pensées et nos états d’âme. C’est pourquoi le doute, lorsqu'il devient un trait de caractère, peut altérer notre capacité à voir la vérité purement. 

En d'autres termes, lorsque nous doutons des autres, nous projetons nos propres ombres sur eux. Il devient alors plus difficile de créer des liens authentiques, des relations basées sur la confiance, l’amour et la fraternité, comme le recommande Omraam Aïvanhov : "La confiance mutuelle est la base de toutes les relations divines."

Le doute face à l'Univers : croire ou ne pas croire ?

Enfin, il y a cette question essentielle : le doute face à l'Univers, à la Source, à Dieu. C'est ici que l'on touche au fondement même de notre être spirituel. Le doute quant à l'existence de la Divinité, de l'accompagnement des Maîtres de Sagesse, ou de la puissance des prières et des Décrets divins. Cela peut se manifester sous forme de réticence à croire que des forces supérieures veillent sur nous, ou que notre vie a un sens et une direction précis.  Dieu existe ... tu crois ?

Cependant, au cœur de ce doute, il est vital de se rappeler cette vérité fondamentale : "Je suis avec vous tous les jours", comme le rappelle la Sainte Parole. Lorsque nous doutons, nous ignorons simplement l’amour divin qui nous entoure. Nous oublions qu'il n'est pas nécessaire de tout comprendre, mais seulement de s'abandonner avec foi. Le doute, dans ce cas, est simplement une résistance à l’Amour infini qui nous est offert à chaque instant.

Dissiper le doute : la guérison par la vérité intérieure

Alors, comment dissiper ce trait de caractère qui, comme un nuage, voile notre ciel intérieur ? 

La réponse réside dans le renouveau constant de notre relation à la Vérité. D'abord, reconnaître que ce doute est un passage, une épreuve sur notre chemin, et non une destination. C'est un signal : il nous indique que nous avons encore des peurs à transmuter, des croyances à déconstruire.

Comme le disait Géraldine Innocente dans ses 21 leçons essentielles : "La foi n'est pas une question de certitudes, mais de pratiques." 

Il s’agit de revenir sans cesse à notre centre, à notre cœur, où la vérité se cache sous le bruit des pensées et des peurs. Le doute peut être dissipé par l’affirmation consciente de notre nature divine, par des prières vibrantes, par des mantras et des méditations qui nous reconnectent à la réalité plus vaste de notre existence.

🔥 Mantra de la Certitude Divine 🔥

"JE SUIS la Lumière de la Vérité Absolue.
Aucune ombre ne peut m’atteindre.
JE SUIS la Confiance inébranlable en mon Chemin.
Le doute n'a aucun pouvoir sur moi.
JE SUIS la Flamme de la Foi victorieuse,
Ancrée dans le Cœur du Divin.
JE SAIS, JE VOIS, JE CROIS,
Et toute incertitude se dissout dans l’Amour Infini."**

🔥 (Répéter 3, 7 ou 33 fois avec ferveur et conviction.) 🔥

Que ce mantra fasse vibrer en toi la force de la Connaissance intérieure, dissipant tout doute comme le soleil dissipe la brume du matin. ☀️✨

pour le doute, il existe un chemin de guérison

Le doute, bien que douloureux lorsqu'il est un trait de caractère, peut être un formidable moteur de transformation. C’est un appel à revenir à l’intérieur de soi, à purifier notre vision, à renforcer notre foi en la Vie, en l’Amour et en la Lumière.

"Le doute ne dissipe pas l’ombre, mais la lumière de la vérité intérieure", disait Maître Morya. 

Ce chemin de guérison peut se vivre dans l'acceptation de nos faiblesses, tout en reconnaissant notre pouvoir spirituel infini. Car, au final, le doute n’est que le reflet de la petite partie de nous qui oublie qui nous sommes vraiment. 

Une fois que nous nous reconnectons à notre essence divine, ce doute se dissipe comme la brume sous les premiers rayons du soleil.